Un jardin, des hommes et des femmes, une histoire ….
Le jardin méditerranéen qui se situe au centre de l’immeuble Héliopolis possède une histoire singulière.
Après la construction du village naturiste du CAP D’AGDE des espaces étaient laissés en « espaces verts », il y avait également un mini-golf, une piscine avec un toboggan aquatique pour les enfants. Au fil des années, ces infrastructures ont peu à peu été abandonnées : Les terrains sur lesquelles elles étaient édifiées ont été vendus. Ainsi, la piscine et son toboggan ont laissé la place au Jardin d’Eden, le terrain de tennis est devenu un parking goudronné. Quant à l’espace vert au centre d’Héliopolis, au début des années 90, il était l’objet de stationnements sauvages et d’incivilités.
Son avenir semblait se dessiner à l’image des autres infrastructures originelles. Mais certains copropriétaires lui ont rêvé un autre destin.
Les copropriétés des immeubles AB FGH K L et O ont alors envisagé d’acquérir collectivement ce terrain.
Cependant, ce projet ne faisait pas l’unanimité. En effet, en opposition à ceux qui étaient « Pour », il y avait également des copropriétaires « Contre ».
En 1992, certaines de ces copropriétés avaient voté en assemblée générale leur accord pour réaliser cette acquisition
Une procédure a ainsi été introduite par le groupe des « Contre » et finalement la décision de l’assemblée générale a été annulée judiciairement.
En 1993 il a donc été décidé d’examiner les arguments des copropriétaires en faveur de l’acquisition et ceux du groupe opposant.
Le groupe du « Pour » a ainsi fait valoir que cette acquisition permettrait de maîtriser l’environnement visuel immédiat de l’Héliopolis, de valoriser ainsi le capital immobilier de chacun, d’avoir le plaisir de résider dans un lieu calme, propre, accueillant et non bruyant. Ils exposaient également que les frais d’entretien seraient modiques car mutualisés entre toutes les copropriétés.
Le groupe des « Contre » exposait que les principales nuisances venaient d’un établissement de l’Héliopolis, que le prix de vente du terrain semblait trop élevé, qu’en plus de l’acquisition il faudrait supporter les frais d’entretiens à l’avenir.
La mairie d’Agde indiquait au syndic « Monsieur Le Maire s’est d’ailleurs déclaré prêt à offrir l’assistance de la Ville pour l’entretien, le service de propreté etc… dans le cadre de la convention Ville-Union. Cela signifie que les copropriétaires n’ont pas à craindre des charges annuelles accrues du fait de cette opération »
Finalement une nouvelle résolution a été présentée aux assemblée générales de 1994. La majorité requise était celle des 2/3 des voix de tous le propriétaires, ce qui supposait une large mobilisation des copropriétaires. Cette majorité n’a pu être atteinte.
Les copropriétaires qui redoutaient qu’un permis de construire soit accordé sur cette parcelle, et qui souhaitaient préserver l’Héliopolis de nuisances à venir se sont donc groupés au sein d’un « Comité pour la sauvegarde de l’espace vert KA33 HELIOPOLIS O/AB/L/K/J«
Ce comité a entrepris au cours de l’année 2000 de réunir les copropriétaires favorables à l’acquisition du terrain. Plus de 230 personnes ont rejoint ce projet.
C’est ainsi qu’est née l’AGDIC
« Association Générale de Défense des Intérêts des Copropriétaires d’Héliopolis »
déclarée à la préfecture de L’Hérault le 24 novembre 2000.
Au moyen des fonds versés par les propriétaires et d’un prêt bancaire complémentaire, l’AGDIC a pu ainsi acquérir les parcelles au centre de l’immeuble Héliopolis en 2001.
Ainsi, le terrain a changé de destin par la volonté d’hommes et de femmes déterminées.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là….
(lire la suite dans nos différents articles…)
Sur la photo en entête et sur celle ci-dessus qui datent du début des années 2000 il est possible d’apercevoir le terrain de tennis, le mini golf et le carrousel.
Une réponse
Bonjour. Propriétaire dans le bâtiment C, je souhaite adhérer. Merci d’avance
Cordialement
Lionel Puech-Coutouly
Appartement C23
lpc.perso@gmail.com
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